Les aventures d'un petit chien
Voilà l'accusée, la grande porte de notre ferme qui comporte de multiples fentes vers le bas.
Et voilà la victime. Elle joue bien son rôle en plus je trouve ; ne la croirait-on pas à demi-morte ? En fait, maintenant que je sais qu'elle va bien, elle me fait sourire, mais je n'en menais pas large ce matin. J'étais tranquillement entrain de visiter les blogs des copines, quand j'entends un hurlement qui m'a foudroyée sur place. J'ai tout lâché, je suis descendue en courant (ben oui j'étais au premier), et cet escalier qui n'en finissait pas et moi qui tremblait comme une feuille et ces hurlements qui n'arrêtaient pas... J'arrive dans la cour et je vois ma pauvre fifille, une patte coincée dans une des fentes. Comment elle a fait ça, je n'en sais rien du tout car ces fentes sont minuscules, mais toute la patte était dedans. Je m'approche et je la caresse pour la calmer et qu'elle s'arrête de gigoter. J'essaye de bouger la patte, pas moyen ; pendant ce temps elle m'a déjà mordu plusieurs fois (ben oui, je lui fais mal, elle me le rend) et les deux autres tounettes, effrayées par les hurlements qui ont repris de plus belle, se sont mises à se battre. Mais c'est dingue... Et moi qui ne savait plus quoi faire. J'ai donc séparé les deux qui se battaient (et une griffure en plus), j'en ai enfermé une dans la buanderie et j'ai fait ni une ni deux, j'ai cherché un pied de biche et en un tour de main, j'ai davantage écarté cette maudite fente et Anoukis a pu sortir sa patte. Elle s'est laissée cajoler en pleurant doucement, mon bras était couvert de diverses petites morsures et griffures, elle m'avait pipi sur les pieds, mais elle était sauvée. Je tremblais toujours et j'ai mis un moment à récupéer. Anoukis gambade à nouveau, mais je l'entends moins, bizarrement elle n'aboie pas après toutes les mouches. Elle se repose ! Pauvre pucette.